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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 13:21


Les versions de Control-M ne s'enchainent plus aussi vite qu'il y a quelques années, le rythme est désormais stabilisé à une version tous les 2 ans. La version 7 est annoncée pour la fin de l'année 2010 et la disparition de la 6.2.01 est dors et déjà prévue pour juin 2011.

Un exercice complexe
De nombreuses Productions utilisent encore cette version,  et parfois même des 6.1.03. Il est donc légitime de s'interroger sur un projet de montée de version d'un logiciel qui impact directement la Production informatique d'une entreprise.

 

 

Plus la différence entre la version source et la version cible est importante et plus le risque est majoré. Et même si l'on pense maitriser son outil et disposé d'un temps suffisant pour ce lancer dans une telle opération, la complexité de l'exercice, son besoin de rigueur et surtout l'objectif qui est de minimiser l'impact sur les utilisateurs le rend extrêmement complexe.

 

 

Un projet qui a besoin de temps, . . .

Si vous faite appel à une société de service pour réaliser votre montée de version Control-M, voila ce que elle ne pourra pas vous dire commercialement et qui est pourtant la dure réalité d'un tel projet. La durée du projet que vous imaginé de quelques semaines est beaucoup plus long que cela. Car inévitablement vous aurez au cours du projet des problèmes de tous ordres, mais aussi des besoins non evalués au départ.

La montée de version va vous faire repenser votre architecture et vous rencontrerez les problèmes liés à du nouveaux matériels, un nouveaux O.S., à la mise en cluster, à l'intégration dans votre P.R.A. ou à la rationalisation de votre architecture.

Plus la différence de version est importante, plus la montée de version va mettre au grand jour des incohérences de normes, des mauvaises pratiques à l'utilisation du produit, voir même des données erronées dans la base des définitions.  L'utilisation de scripts, de commandes, voir même de requêtes dans les bases de données dont la connaissance c'est estompée au fil des années, voir même est totalement ignoré de l'actuel administrateur, sont facteur de dérives majeures sur le projet.

La possibilité de mettre à jour les conversions effectuées tout au long du projet, de réaliser des tests en mode simulation ou sur un environnement dédié est fortement consommateur en temps, pour des équipes qui sont fortement sollicitées par les contraintes de Production.

 

 

. . . de maitrise et d'experience.

Mais sans l'expérience d'un intégrateur aguerri à ce type d'opération, vous vous aventurez parfois vers un parcours semé d'embuches.

D'abord pour toutes les raisons précédemment  évoquées que vous devrez affronter vous même. Mais aussi, parce qu'une montée de version sans une méthodologie adaptée ne permet pas de réaliser suffisamment de tests pour garantir l'intégrité et la viabilité des données.

 

Que comme pour tous les autres progiciels, les supports de cours, les conseils avisés du support et les témoignages recueillis dans les forums ne peuvent en aucun cas remplacer l'expertise d'un consultant certifié.

 

Parce que une montée de niveau ce doit être l'occasion de remettre en question tant son architecture, que ses bonnes pratiques ou l'intégration de son ordonnanceur dans une démarche de ITIL , ou encore de lui donner une autre place au sein de son Datacenter.

 

Et puis plus simplement, montée de niveau Control-M, ne se limite pas  à installer la nouvelle version, à convertir les données et à basculer. Nombreux sont ceux qui y ont crus et qui s'en sont mordus les doigts.

 

Ce n'est pas une opération pour laquelle il est recommandé de se faire accompagner.

 


Articles complémentaires :


Sur la normalisation des ordonnancements
De l'intérêt de re-normaliser ses Ordonnancements de Production
De l'intérêt de re-normaliser ses Ordonnancements de Production (2ème partie)
 
Supe les P.R.A. et les secours
De la disponibilité de l'ordonnanceur et du secours.
De la disponibilité de l'ordonnanceur et du secours (2ème partie)

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 14:32

A la demande d'une société utilisatrice de Control-M et dans le cadre de la refonte de son architecture, nous avons étudié la possibilité de faire communiquer un Control-M/Server sur deux réseaux locaux étanches.  L'architecture mise en œuvre et le niveau de sécurité des réseaux obligeait à ce que le Control-M/Server communique avec le Control-M/Enterprise Manager via le réseau d'administration  et avec les Control-M/Agents au travers du réseau de Production (comme le montre le schéma ci-dessous). Le serveur est donc équipé de 2 cartes réseau portant des numéros IP distincts. Pour ajouter à la complexité, le Control-M/Server est installé sur un cluster et se doit d'utiliser une adresse virtuelle pour définir ses 2 cartes réseau.

 

CTM2NIC.JPG

 

 

Cette architecture aurait été impossible il y a encore quelques mois. Mais en version 6.4.01.300, le Control-M/Server dispose de cette nouvelle fonctionnalité. Le Fix pack 3 de la version 6.4.01 du Control-M/Server fait apparaître un paramètre de configuration nommé OUTGOING_ADDR permettant d'obliger le Control-M/Server à communiquer avec ses agents en utilisant une carte réseau spécifique. La documentation associée à ce paramètre est à ce jour très succincte (Release Note du Fix pack 3) et ne permet pas de réaliser à elle seule la configuration souhaitée.

 

Cependant, en combinant ce paramétrage, l'utilisation de la "persistent connection" et le paramétrage cluster (OS_PRM_HOSTNAME),  on arrive à proposer cette architecture.

 

Le "Local IP Hostname" configuré avec la VIP A, permet d'assurer la communication en mode cluster du Control-M/Server avec le Control-M/Enterprise Manager.

Le mode "Persistent connection" activé et le paramètre OUTGOING_ADDR défini avec la VIP B, permet au Control-M/Server d'initié une communication routée par la carte du réseau de Production.

Le paramètre OS_PRM_HOSTNAME configuré avec la VIP A permet au Control-M/server de se présenter avec un nom "cluster" aux agents pour être reconnu. C'est d'ailleurs ce nom (VIP A) qui sera utilisé pour la configuration du Control-M/Agent (Primary Control-M/Server). On prendra la précaution sur une telle configuration d'empêcher le Control-M/Agent d'initier une communication en réglant le paramètre "ALLOW_COMM_INIT" à "N".

 

Avec cette architecture et ce paramétrage, l'utilisation du champ NODEID à blanc dans les définitions de jobs n'est plus possible. Un control-M/Agent ne peut plus être nommé que par un seul nom (variantes DNS impossible). Le premier nom créé dans le CCM, c'est à dire celui qui initie la connection.

 

De plus, les serveurs situés sur le réseau d'administration ne pourront être accédé par le Control-M/Server qu'en utilisant un AgentLess. En particulier l'agent installé sur le Control-M/Enterprise Manager où sont exécutées ses servitudes.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 13:48
Hier, j'ai passé ma certif. Control-M 6.4.01. Comme nous sommes français, nous avons disposé d'une heure et quart pour répondre aux 35 questions.

275 euros pour des questions pas toujours bien formulées, des réponses toutes aussi floues, voir même incorrectes au niveau Control-M (Ce n'est pas parce que c'est écrit dans le support de cours que le logiciel fonctionne réelement comme cela. Mais on ne peut pas demander à celui qui écrit le questionnaire d'avoir l'experience d'un utilisateur !!!). La maitrise des subtilités de language en anglais est aussi necessaire (forward ou distribute ?).

Un dernier petit reproche pour la route . . . les questions puremment 6.4.01 se comptaient sur les doigts de la main !!!

A part ca, je l'ai eu et c'est le principal.
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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 15:01

La version 6.4.01 de Control-M a été présentée récemment par BMC Software et elle présente de nombreuses évolutions comme l'utilisation de scripts embarqués ou le support de ProstGreSQL. Mais dans cette tribune, je vais m'attarder sur les aspects qui concernent plus directement l'intégration des traitements batchs dans les processus ITSM.

 

On notera donc comme nouveautés :

 

Homogénéité des bases statistiques utilisées par les 2 composants liés à l'ITSM que sont Batch Impact Manager et Control-M/forecast.

La possibilité de réaliser des prélèvements de statistiques sur des périodes données (soldes, fin d'année, vacances, …) afin de constituer des collections applicables soit aux calculs de  Batch Impact Manager, soit aux simulations de Control-M/Forecast.

La notion de gestion de versions permettant des comparaisons et facilitant les retours arrières est un plus dans la gestion des changements

Les outils d'audit du Control-M/EM ont accès à l'historique des changements, permettant ainsi de générer des rapports de changements. Les modifications apportées aux calendriers ou par exemple aux conditions globales sont historisées.

Control-M 6.4.01 supporte Remedy 7.0 pour toutes les opérations comme le DO REMEDY par exemple.

 

 

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