Comme nous l'avions vu précédemment, il est parfois intéressant d'envisager une normalisation ou une re-normalisation de son ordonnanceur de traitements de production.
Le formatage des alertes pour les rendre exploitables par les outils de supervision facilite ainsi le pilotage par un hyper-viseur et l'enrichissement du système de gestion d'incidents.
Appuyer sur une bonne normalisation, prévue à cet effet, la transformation des chaînes de traitement critiques en services métier en sera facilité, ainsi que la récupération d'information par d'éventuels logiciels de cartographies.
Une nouvelle norme devra prendre en compte, même si le sujet n'est pas encore d'actualité au sein de la DSI, l'intégration de l'ordonnanceur dans une démarche de haute-disponibité et de Plan de Reprise d'Activité.
La normalisation d'un grande Production, doit permettre d'envisager une externalisation, tant en termes d'out-sourcing que d'éventuels lotissements sur plusieurs infogérants. L'out-sourcing imposant un nommage simple et clair des objets (SAUV_NUIT ne veut rien dire pour un indien !). La répartition de la production sur plusieurs infogérants nécessite un moyen de séparer facilement et de façon souple les différents traitements.
La mise en œuvre d'un tel projet doit être conduite en ayant une parfaite maitrise du paramétrage de l'ordonnanceur (la formation sur la dernière version du logiciel est un pré-requis), une vision des évolutions futures, une connaissance des bonnes pratiques et un potentiel à intégrer l'ordonnanceur dans les processus ITSM (bonnes connaissances des interfaçages possibles).
Une re-normalisation d'ordonnancements est le plus souvent automatisable et industrialisable. Les éditeurs et leurs partenaires proposent souvent ce type de prestations.
De l'intérêt de re-normaliser ses Ordonnancements de Production
